Août 2025
Bonjour à tous,
Quel accueil !
Merci beaucoup !
Merci infiniment !
Je suis très heureuse de vous revoir ! Et de vous rencontrer pour les nouveaux !
Vous êtes plus de 3 000 sous le ciel d’Orange !
Je remercie infiniment la famille Bompard pour leur accueil dans cette magnifique commune,
Je remercie tous les intervenants,
Mon cher Pierre Noizat, génie du Bitcoin et précurseur en France, qui ne pouvait pas mieux tomber que dans une commune qui s’appelle Orange !
Mon cher Christophe Eoche Duval, qui prouve qu’il y a des hauts-fonctionnaires qui veulent redresser le pays, et qui savent comment s’y prendre,
Mon cher Erik Tegner, qui prouve avec Frontières que le journalisme peut être du journalisme, que le journalisme peut être passionnant, utile et courageux.
Ma chère Bérénice Levet, philosophe qui a fait honneur à nos Parents vigilants.
Cher François Bousquet, qui brise les tabous avec le panache qui nous plait, chez Reconquête !
Merci à nos élus, nos cadres, et tous nos militants qui ont organisé cette si belle journée,
Et surtout, merci à vous tous, chers amis, de venir partager ces moments avec Eric Zemmour et nous tous !
Demain, nous serons le premier septembre et ce sera la rentrée. Les rentrées ne sont jamais vraiment gaies, mais celle-ci s’annonce particulièrement agitée !
Mettons nos lunettes et regardons le paysage… Nous avons…
Un François Bayrou, qui s’auto-censure en demandant à tous ceux qui le détestent de voter pour affirmer qu’ils lui font confiance,
Nous avons…
Des Mélenchonistes, déterminés comme jamais à bloquer le pays dans dix jours et à en découdre avec tous ceux qui ne ressemblent pas à des punks ou des salafistes,
Nous avons…
Un Président de la République qui est détesté comme aucun autre avant lui, qui passe son temps entre le son avion et ses jet-ski,
Nous avons encore
Une « opposition » de droite qui est au gouvernement depuis 8 ans et qui est prête à tout pour le rester. Original pour une opposition…
Bref, l’été se termine, la politique est de retour, et le moins qu’on puisse dire c’est que le spectacle n’est pas des plus réjouissants !
Mais comme ici, nous ne sommes pas du genre à nous laisser abattre, ni à regarder le spectacle les bras ballants…
C’est donc une excellente chose de nous réunir en ce jour !
Ensemble, nous allons remettre un peu d’ordre dans ce marasme, et nous allons y voir plus clair !
Cette rentrée commence donc avec François Bayrou, qui engage sa survie politique sur le thème de la dette !
Mais voilà le problème : cela fait des semaines, et même des années, que tous les politiciens, comme François Bayrou, nous parlent de la dette, comme si c’était un phénomène mystérieux, un mauvais sort tombé sur la France.
Certains accusent les riches, le capitalisme ou les multinationales, d’autres osent dire que toute la faute vous revient parce que vous osez vous reposer le 8 mai, qu’il suffirait de vous mettre au boulot et d’augmenter vos impôts pour régler le problème. Bref, ils cherchent partout, sauf là où il faudrait regarder.
Pourquoi ? Parce qu’en réalité, la dette n’est que la conséquence mécanique d’un État qui vit au-dessus de ses moyens. D’une administration qui dépense plus qu’elle ne gagne. Chaque année. Depuis cinquante ans. Et pour financer cette différence, on emprunte. Et pour rembourser cet emprunt, on réemprunte encore un peu plus. C’est tout. C’est simple. C’est implacable.
Regardez les chiffres : nos impôts sont parmi les plus élevés du monde. La France n’a donc pas un problème de recettes, elle a un problème de dépenses. Le problème n’est pas le « pas assez d’argent ». Le problème est le « beaucoup trop de dépenses ». L’argent, lui, existe, puisque c’est vous qui le créez ! Mais il est jeté par toutes les fenêtres possibles, il est détruit. Plus de la moitié de la richesse produite par le pays est absorbée par les administrations publiques. C’est un record absolu dans le monde développé !
Retenez bien ceci : depuis 50 ans, l’État français n’a jamais économisé. Entendons-nous bien, car je ne plaisante pas : depuis l’époque de Georges Pompidou, l’État n’a jamais mis un seul franc de côté, ni un seul euro. L’État a dépensé, et il n’a fait que cela. En France, le train fou de la dépense est le seul train qui ne se mette jamais en grève. Il arrive toujours à l’heure au terminus de la misère.
Quand il y avait encore de l’argent dans les caisses, il a dépensé. Puis, il y a eu de moins en moins d’argent dans les caisses, et l’État a continué de dépenser. Et quand il n’y avait plus un seul centime d’Euro, savez-vous ce qu’a fait l’État ? Il a dépensé toujours davantage.
Et pour pouvoir dépenser sans cesse davantage, l’État a augmenté les taxes et les impôts, sans arrêt et pour tous les Français. Mais cela n’a pas suffi. Alors, l’État a vécu en déficit chronique, et donc il a augmenté la dette.
Résultat ? 3 300 milliards d’euros de dette à l’heure où nous parlons. A la fin de cette journée, comme tous les jours, notre dette aura augmenté de plus de 500 millions d’euros et nous aurons payé, comme tous les jours, 86 millions d’euros d’intérêts sur cette dette. La dette n’est donc pas une vague inquiétude qui nous menace dans un avenir lointain. Elle nous coûte tous les jours, elle nous appauvrit chaque minute.
Et si nous sommes ruinés, ce n’est pas parce que nous avons mal agi, c’est parce que l’État dépense notre argent malgré nous, contre nos intérêts et contre notre avis. Ses taxes et ses impôts, c’est nous qui les payons, ses dépenses, son inflation, sa dette, cette trinité de la ruine, c’est nous qui la payons. Nous seuls payons, personne d’autre.
Cela semble incroyable à dire, mais la crise économique de la France est un hold-up entièrement financé par ses victimes : nous.
Et pourtant… vous n’avez jamais voulu tout cela. On ne vous a jamais demandé votre avis. Il n’y a jamais eu de référendum pour vous demander si vous vouliez plus de dépenses, donc plus de dette, plus d’inflation, plus d’impôts et plus de taxes.
Aucun candidat ne vous a jamais dit « Moi président, on jettera votre argent par les fenêtres ! » Et c’est pourtant ce qu’ils ont tous fait.
Aucun parti n’a jamais inscrit clairement dans son programme l’effondrement économique définitif.
Aucun leader politique n’a jamais dit « Je me fais une certaine idée de la France, et c’est une France tellement dépensière qu’elle finira ruinée pour plusieurs générations. » Et c’est pourtant ce qu’ils ont tous fait.
François Bayrou ose dire aujourd’hui : « la dépense c’est vous ! La dette c’est vous ! ». C’est non seulement une insulte, mais un mensonge. Non, ce n’est pas vous ! Ce n’est pas vous qui avez décidé de débourser 454 millions d’euros pour décarboner le Costa Rica ! Ce n’est pas vous qui avez donné 277 millions d’euros à la Chine, deuxième puissance économique du monde ! Ce n’est pas vous qui avez décidé de payer 2,6 millions d’euros pour la fête d’anniversaire de la Caisse des dépôts avec les petits fours les plus chers du monde, à 500 000 euros. Ce n’est pas vous qui avez voulu payer 20 000 euros par mois la présidente de France Télévision ! Ce sont eux. C’est Rémy Rioux, c’est Delphine Ernotte, c’est François Bayrou, c’est Emmanuel Macron. Eux, oui ! Pas nous !
Nous, nous avons tous été trompés par ceux qui se faisaient passer pour de grands argentiers, et qui étaient en réalité d’immenses dépensiers.
Nous, nous avons voté pour des menteurs, et ce n’est pas de notre faute, car nous n’avions le choix qu’entre des dépensiers de droite et des dépensiers de gauche.
Alors, pendant que nous sentons tous la gravité de la situation, pendant que nous attendons tous impatiemment des solutions, que font tous les autres ?
Il y a d’abord, mesdames et messieurs, chers amis, il y a d’abord et surtout le Mozart de la dépense. Emmanuel Macron. Déjà huit ans de dépense sans compter. Il est l’inventeur du célèbre « Quoi qu’il en coûte ». Et vous savez ce que signifie « Quoi qu’il en coûte » ? Cela signifie « Quoi qu’il VOUS en coûte. Vous l’avez déjà entendu quand il donne des milliards ? On a l’impression qu’ils sortent de sa poche ! « J’ai mis X milliards pour l’écologie, je donne tant de milliards pour l’Ukraine, j’ai remis encore plus de milliards pour les banlieues, vous reprendrez bien d’autres milliards pour « Marseille en grand » ! ». L’abondance, mes amis ! La corne d’abondance de Jupiter qui déverse des cadeaux par milliers dans nos petits souliers !
Mais rassurez-vous ! Depuis huit ans, il n’a JAMAIS dépensé SON argent ! Uniquement le vôtre ! Lui, ça va ! Lui il est Président, il est payé par VOUS, son prof de boxe est payé par VOUS, l’essence du jet-ski est payée par vous, les brushings de Brigitte sont payés par VOUS, les lunettes d’Edouard Philippe sont financées par VOUS, la retraite de Michel Barnier est financée par VOUS et celle de François Bayrou sera évidemment financée par VOUS aussi. Alors, LUI, désolée pour vous, mais ça va plutôt bien ! Il ne vous demande qu’une seule chose : soyez sympas, faites comme s’il n’était pas là ! Laissez-le dépenser tout ce qui vous reste pendant encore deux ans. Juste deux petites années. Courage, que diable. Ça n’est qu’un mauvais moment à passer !
Mais soyons justes. Il y a certes des dépensiers à l’Élysée, il y en a à Matignon, et partout au gouvernement, mais il y en a aussi dans l’opposition. Dans toutes les oppositions.
Parlons d’abord de l’homme qui veut tout dépenser tout de suite. De celui qui viendra chercher vos derniers sous à la baïonnette s’il le faut.
Je veux parler de celui qui déteste l’économie, qui abhorre l’argent, à part le sien, qui exècre les entrepreneurs, qui vomit les chefs d’entreprise.
De celui qui voit rouge, très rouge, partout où il y a des indépendants, des créateurs, des commerçants qui veulent rester libres, des paysans qui veulent gagner leur vie, des braves gens qui veulent juste garder ce qu’ils ont gagné, bref, tout simplement, des Français.
Je veux parler de celui qui aime tellement la dépense qu’il dit qu’il ne faut pas rembourser la dette. Je veux parler de celui qui anéantirait l’économie en un claquement de doigts, s’il prenait le pouvoir.
Pour lui, l’Etat doit dépenser votre argent pour vous punir de l’avoir gagné. Pour lui, vous voler ce que vous avez économisé toute votre vie, c’est ça, la justice sociale.
Pour lui, vous ne serez innocenté que si l’aide sociale d’État devient votre seul et unique revenu. Et si, par chance, vous êtes un pur parasite, qui refuse de travailler, qui ne rapporte rien, qui ne crée rien, qui n’invente rien, et qui vit à nos crochets, alors, vous serez son héros.
Cet homme, c’est la religion de la dépense. C’est l’anti-économiste. L’anti-économe. Le champion du monde de la banqueroute. J’ai nommé Jean-Luc Mélenchon.
Jean-Luc Mélenchon ment beaucoup et souvent, mais pas là-dessus. Il vous annonce d’ores et déjà qu’il dépensera tout, tout, jusqu’à ce que le pays disparaisse complètement, et le plus vite sera le mieux, car il déteste notre pays et qu’un moyen très sûr de le faire disparaître est de multiplier la dépense par dix, par cent, par mille, par dix mille jusqu’à ce qu’il ne reste plus qu’une économie communiste, c’est-à-dire plus d’économie du tout, plus du tout de France.
Et il n’est pas le seul anti-économe, loin s’en faut ! Il y a toute l’extrême-gauche et son défilé sans fin de punks à chiens et de casseurs, qui exigent toujours plus de dépenses, sans quoi ils vont briser vos vitrines, mettre le feu à vos voitures et saccager vos préfectures dès le 10 septembre !
Il y a le PS, grand professionnel de la dépense, qui a battu tous les records dans les années 80. Le PS de François Hollande, le président normal de la dépense anormale. Le PS d’Anne Hidalgo, la maire de tous les vices. M, a, i, r, e, bien entendu.
Il y a les écolos, qui polluent vos existences à coups de taxes, d’impôts, de normes et d’éoliennes.
Et puis, il y a la droite. Théoriquement, la droite n’aime pas la dépense. Le Général de Gaulle était économe et il a beaucoup fait économiser à la France. Je dis aujourd’hui théoriquement, car, en France, la gauche est devenue tellement puissante que la droite se soumet en tremblant à ses diktats ! Elle a tellement peur d’avoir à subir une nouvelle grève, une nouvelle manif, ou une nouvelle colère étudiante. Regardez LR. Voyez ce qui se passe lorsque leur grand négociateur, Michel Barnier, accède à Matignon. Il arrive, il agite ses grands bras à l’Assemblée, il parle de réduire les dépenses, mais propose d’augmenter les impôts dans la même phrase et, puis et puis… il ne fait rien, il nous présente un budget socialiste, et il s’en va, merci, au revoir. Il a tenu trois mois. Réduction des dépenses ? Aucune. Réduction de la dette ? Aucune. Échec sur toute la ligne. LR pense, mais LR dépense. LR parle de courage, mais se contente d’en parler. On préférerait qu’ils ne disent rien, et qu’ils agissent.
Il y a aussi le RN. Ah, suspense. Que vais-je dire sur le RN ? Je vais me contenter de dire l’évidence. Le RN promet tout à tout le monde, donc tout le monde sera déçu. Le RN veut bien être un distributeur automatique d’aides sociales, une corne d’abondance de subventions, si c’est à la mode. Le RN ne veut pas que le nombre de fonctionnaires diminue, car ce serait « un truc de droite », je cite Marine Le Pen, alors que même les fonctionnaires trouvent qu’il y a trop de fonctionnaires, et le RN déteste la tronçonneuse car « ils n’ont rien en commun avec Milei », je cite toujours Marine Le Pen. Donc, le RN veut bien être un gigantesque carnet de chèques pour ne mécontenter personne. Mais le problème c’est que l’intégralité de ces chèques, tous sans exception, seront prélevés sur votre compte en banque. Parce que l’économie, c’est l’économie, que l’argent public n’existe pas, et que ce qui vous a été pris ne vous sera jamais rendu. Les faits sont les faits. Ce qui n’a jamais marché ne marchera jamais, et un socialisme habillé d’un drapeau tricolore restera toujours un socialisme. Il n’y aura pas de miracle.
Maintenant, il nous reste le personnage principal de ce cirque parlementaire ! Il nous reste François Bayrou. Que fait notre Premier ministre ?
Lui, il joue. Il joue depuis 8 mois ! Mais à quoi joue-t-il, au juste ?
Il joue à un jeu qui s’appelle « Qui veut trouver des milliards ? »
Bonsoir à tous et bienvenue ! Voici la première question : « Monsieur le Premier ministre, vous devez absolument trouver des milliards d’euros d’économies. Comment comptez-vous éviter à l’économie française de sombrer dans la faillite ? »
Là, François Bayou a le choix entre quatre réponses :
– Réponse A : augmenter les impôts.
– Réponse B : creuser la dette.
– Réponse C : tout augmenter en même temps. C’est la réponse préférée de Jean-Luc Mélenchon.
– Réponse D : baisser les dépenses.
François Bayrou hésite. Le public retient son souffle… Il n’a plus de joker, il l’a utilisé quand on a lui demandé s’il était de droite ou de gauche.
Il choisit d’appeler un ami. Mais quel ami ? Il n’en a plus aucun, ni à droite, ni à gauche. Désespéré, il choisit d’appeler Emmanuel Macron. Emmanuel Macron décroche, mais il lui répond : « Ecoute, François, débrouille-toi tout seul, moi je suis occupé. Je suis en train de jouer à « Qui veut gagner un troisième mandat ? ».
François Bayrou est dépité ! Il tente l’avis du public. Pas de chance, le public a déjà quitté la salle. Plus personne ne regarde. Plus personne ne croit que M. Bayrou puisse trouver des milliards.
Alors, finalement, il choisit la réponse A… augmenter les impôts. Alors, mesdames et messieurs, nous pouvons lui dire : « C’est une mauvaise réponse M. Bayrou, vous avez perdu… Vous devez prendre vos affaires et quitter le gouvernement tout de suite ! ».
Au revoir, nous pouvons applaudir !
Mes chers amis, en réalité, je ne plaisante qu’à moitié !
Cela fait des mois que François Bayrou a publié une petite annonce dans tous les médias de France et de Navarre : « Cherche 40 milliards d’euros désespérément pour équilibrer mon budget. »
On se demande bien pourquoi ce chiffre. Personnellement je me suis dit qu’il manquait un zéro, mais apparemment les autres partis trouvaient déjà que c’était trop. Pour vous donner une idée, 40 milliards d’euros, c’est ce que l’État dépense en 8 jours et demi.
Or, cela fait huit mois que François Bayrou est à Matignon et qu’il ne les trouve pas… Il dispose pourtant, d’après les données officielles, de 3 178 collaborateurs qui lui sont rattachés au titre de la coordination du travail gouvernemental.
Le pauvre, c’est vrai qu’il manque de moyens ! Mais rassurez-vous, il peut également compter sur les services de Bercy, 93 378 agents chargés de la gestion fiscale et financière de l’Etat auxquels vous pouvez même ajouter 6 362 autres agents pour la stratégie et les études économiques.
Et bien figurez-vous qu’avec si peu de moyens et si peu de temps, il a quand même réussi à trouver une idée originale avec la suppression de deux jours fériés. Évidemment, il n’a pas eu le temps de trouver une seule baisse de dépense.
Le problème, c’est que pour réduire la dépense, il faudrait du courage, et les centristes sont centristes parce qu’ils n’ont jamais été courageux.
Bien sûr, quand on réduit la dépense, les impôts baissent, les taxes baissent, l’inflation baisse, et l’on est applaudi par le peuple. Mais réduire les dépenses, c’est risquer de s’attirer les foudres de la gauche. De se faire attaquer par les associations subventionnées. De se faire insulter par les organismes inutiles. D’être pris pour cible par les grèves des bureaucrates. De s’attirer les foudres de Thibault Guilluy le patron de France Travail, de Rémy Rioux le directeur de l’Agence française de développement, de l’Algérie, et de tant d’autres qui vivent à nos crochets !
Alors, monsieur Bayrou, je vous le dis : nous avons désormais la preuve irréfutable, scientifique, que vous n’avez même pas essayé de trouver des solutions. Et savez-vous pourquoi ? Parce que si vous aviez cherché, vous auriez trouvé. Parce que ces économies, elles étaient là, sous votre nez. Si vous ne les avez pas vues, c’est parce que vous regardiez ailleurs. Vous étiez en train de fouiller dans les poches du contribuable, comme d’habitude, comme vous faites tous quand vous cherchez de l’argent pour combler les trous que vous avez vous-mêmes creusés.
Alors, monsieur Bayrou, pour ne pas me contenter d’ironiser sur l’inconséquence de votre gouvernement, je vais vous proposer un plan alternatif. Je n’ai pas exactement le même nombre de collaborateurs que vous, loin s’en faut, mais avec du travail et de la rigueur, avec les documents de la dernière loi de finances, on peut faire beaucoup de choses.
Alors, allons-y !
Vous pouvez déjà réserver les aides sociales non contributives aux citoyens français : voilà déjà 20 milliards d’euros économisés chaque année, juste pour commencer. Vous voyez, quand on cherche… on trouve !
Vous pouvez supprimer l’aide publique au développement. J’ai vu que le gouvernement se plaignait d’avoir dû économiser 2 milliards sur d’aide au développement par ma faute, parce que j’ai montré aux Français cette gabegie. J’en suis très fière, mais ce n’est pas suffisant ! Nous n’avons plus aucune envie de financer l’égalité des sexes en Irak ou des pistes de skateboard au Cameroun. Voilà encore 15 milliards d’euros économisés par an.
Vous pouvez supprimer toutes les subventions aux éoliennes et aux énergies intermittentes, qui saccagent notre merveilleux atout nucléaire. Encore 8 milliards d’euros d’économies par an.
Vous pouvez en finir avec cette politique de la ville qui crée une discrimination positive toujours vers les mêmes territoires et toujours à fonds perdus. Les quartiers dits prioritaires ne sont pas des quartiers abandonnés ou délaissés, ce sont des quartiers gavés de subventions et d’allocations : et c’est une fille de la Seine-Saint-Denis qui vous le dit ! Ce sera 8 milliards d’euros d’économies. Vous voyez, là encore, quand on cherche… on trouve !
Vous pouvez privatiser l’audiovisuel public. XXX. 4 milliards économisés chaque année ! Et puis en prime nous ressentirons cette douce satisfaction de ne plus avoir à payer le salaire d’Anne-Elizabeth Lemoine, de Delphine Ernotte, d’Elise Lucet…
Vous pouvez supprimer les subventions aux associations politisées : encore près deux milliards d’euros par an qu’on arrêtera de prendre dans la poche des Français !
Vous pouvez supprimer l’AME. Un milliard et demi d’euros d’économies par an, sans compter la fin de cet appel d’air à l’immigration ! Là encore, quand on cherche… on trouve !
Vous pouvez fermer toutes ces agences et institutions inutiles, et même nuisibles. L’Ademe, l’Arcom, l’Anah, le CESE, France Travail… Encore 8 milliards à ne plus voler dans les poches des Français.
Et puis Monsieur le Premier Ministre, je vous propose une dernière chose, mais qui nous tient tellement à cœur : vous pouvez arrêter de payer des millions d’euros pour l’Algérie dont le gouvernement vous crache au visage tous les matins.
Vous voyez, Monsieur le Premier centriste. Quand on cherche… on trouve !
Plutôt que de parler de motion, de tambouille parlementaire, d’arrière-boutique politicienne, chez Reconquête, nous vous proposons un contre-budget.
Vous cherchiez désespérément 40 milliards, et quelques heures plus tard, je vous ai trouvé 63 milliards d’euros à économiser tout de suite.
Je vous ai donné des solutions qui ne coûtent rien à personne, qui ne dégradent aucun service public, qui ne taxent ni les Français ni les entreprises, qui ne demandent d’efforts qu’au système qui ruine les Français.
Voilà huit manières simples, efficaces de faire des économies tout de suite, huit mesures dont les montants sont incontestables, dont la mise en œuvre ne présente aucune difficulté et qui rencontrent un large consensus auprès des Français.
Ces 63 milliards, disons-le, ne sont qu’un début. Car des milliards à économiser, Monsieur le Premier Centriste, nous en avons encore des centaines … Nous avons autant de solutions économiques, limpides, de bon sens, enthousiasmantes, et applicables sans attendre, que vous avez de problèmes budgétaires.
Monsieur Bayrou, nous ne vous demandions pas d’être un génie, ni de faire des miracles. Nous sommes lucides sur la situation de la France, qui est grave, et nous sommes lucides sur vos capacités, qui sont minces, sur votre motivation, qui est maigre, et sur votre détermination, qui est anorexique. Nous n’exigeons qu’une chose simple, de bon sens, évidente : cessez de ruiner les Français.
Alors, mesdames et messieurs, si qui que ce soit, à partir d’aujourd’hui, vous demande de nouveaux sacrifices pour réduire la dette, sachez bien qu’il vous les demande parce qu’il refuse de réduire la dépense publique. C’est pour cela que même un jour férié de moins, c’est un sacrifice de trop. Sacrifier la dépense est le seul et unique moyen de ne pas VOUS sacrifier, de ne pas sacrifier vos enfants, et de ne pas sacrifier la France.
Bien sûr que si le travail payait enfin, alors nous voudrions travailler plus ! Il n’y aurait pas besoin de nous le demander, ni de nous l’imposer. Oui la dépense publique tue le travail. Mais un remède existe ! Il en existe un, et un seul. Il tient en trois mots. Réduire. La. Dépense. Toute la dépense. Tout de suite. De manière considérable, spectaculaire, comme aucun gouvernement ne l’aura fait avant nous, depuis l’époque du Général de Gaulle.
On vous dira que baisser les dépenses pourrait dégrader les services publics. Mais regardons les faits :
- Le budget de la sécurité sociale ne cesse d’augmenter, et la France se transforme quand même en un gigantesque désert médical !
- Le budget de l’Education nationale ne cesse d’augmenter, et le niveau des élèves ne cesse de s’effondrer !
- Je me souviens, lors de mon débat avec Eric Dupond-Morretti : il se vantait d’avoir augmenté le budget du ministère la justice. Il avait l’air tout étonné lorsque je lui ai dit : mais monsieur le ministre, personne en France ne vous reproche de ne pas avoir assez dépensé ! On ne s’est jamais plaint qu’un ministre ne dépensait pas assez d’argent. Il faut que vous compreniez qu’on ne vous demande pas d’augmenter les budgets, on vous demande de faire baisser la délinquance ! Si avec plus de moyens que vos prédécesseurs, vous obtenez des résultats encore plus catastrophiques, vous n’avez vraiment pas de quoi être fier !
Oui, dans bien des domaines, plus on dépense d’argent, pire sont les résultats ! On retrouve ce phénomène partout en France, du sommet de l’Etat au Conseil départemental près de chez vous, jusqu’à Paris, et j’oserais dire surtout à Paris !
Permettez-moi d’en dire un mot, car Paris n’est pas seulement la capitale de France, elle est aussi la capitale de la dépense française. La capitale de la gabegie. La ville lumière du pillage budgétaire !
Comment l’expliquer ? Appelons ça le théorème d’Hidalgo : à mesure que les dépenses de la mairie explosent, la ville s’enlaidit, les rats se reproduisent, les bouchons sont partout, le patrimoine se dégrade, les crèches ne peuvent plus accueillir de familles et la ville perd des habitants.
Chaque année, madame Hidalgo dépense 1,5 milliards d’euros de plus que son prédécesseur, homme de gauche lui aussi qui n’était pas particulièrement économe, et chaque année, la vie des Parisiens se dégrade. Et pour vous autoriser le luxe de vivre dans un tel Paradis, Madame Hidalgo a augmenté la taxe foncière de 50%. Oui, vous avez bien entendu, 50%. Il faut bien payer les 55 000 agents dont dispose madame Hidalgo, c’est-à-dire deux fois plus que toutes les préfectures de France réunies ! Saccager Paris comme elle le fait, ça demande des moyens ! Il est grand temps que cela change et j’ai quelques idées !
Oui, à tous les niveaux de la sphère publique, Etat, sécurité sociale, communes, nous pouvons faire beaucoup mieux en dépensant beaucoup moins !
Permettez-moi justement, chers amis, de finir mon propos en évoquant la campagne des municipales qui s’annoncent, et qu’Éric Zemmour va bientôt inaugurer devant vous.
Comme toute élection, ces élections seront un concours de promesses. Et chaque promesse sera une dépense. Vous savez maintenant que tout cela sera financé avec votre argent. Alors empêchez cette fuite en avant, votez pour ceux qui vont supprimer ces dépenses et baisser vos impôts. C’est-à-dire pour les candidats Reconquête.
Votez pour ceux qui travailleront d’arrache-pied, qui mettront en lumière les scandales, qui pousseront à la fin des gabegies. Votez pour ceux qui n’auront pas peur de se faire des ennemis pour vous défendre, pour ceux qui proposeront des solutions. C’est-à-dire pour les candidats Reconquête.
Nous n’avons plus le temps d’attendre. Il faut agir. Face au déluge des problèmes, il faut annoncer les solutions. Il faut refuser de jouer au petit jeu des partis qui ricanent en disant « On sait quoi faire, mais on vous le montrera en 2027 ! Vous verrez, quand on prendra le pouvoir, on montrera de quoi on est capables ! » Eh bien, non. Le temps des petits cachottiers est révolu. Soit on a les solutions, et on les donne, comme nous. Soit on ne les a pas, et l’on cesse de les promettre. Reconquête les a. Éric Zemmour les a. Je les ai. Et vous les avez.
Alors, nous allons les exposer au grand jour. Nous allons offrir nos solutions aux Français, sujet après sujet. Pour ceux qui ont peur des solutions, pour ceux qui préfèrent les problèmes, le réel se chargera de les rassurer demain.
Il leur montrera que nous avons raison : Les chiffres, les faits, le concret, nos résultats démontreront que nous avons raison, comme ils démontrent actuellement, en Argentine, que le président Milei a eu raison de libérer son pays du socialisme !
Il avait hérité d’une situation catastrophique, d’un déficit similaire au nôtre, d’une inflation galopante, et en un an à peine, il a remis de l’ordre. Dès sa première année de pouvoir, il a rétabli l’équilibre, il a retrouvé la croissance.
Vous n’êtes pas condamné à souffrir. La France peut s’en sortir. Nous pouvons redresser notre pays !
Alors, chers amis, restez sincères, inébranlables, et souriants. Vous avez la vérité avec vous, donc vous êtes indestructibles.
Gardez le sourire. Convainquez avec le sourire. Renversez les montagnes avec le sourire.
Reconquête est un mouvement optimiste. Reconquête est un mouvement heureux, heureux d’exister et heureux de dire la vérité.
Reconquête est un mouvement heureux de résister au mensonge, heureux de remplacer les problèmes par les solutions, et l’angoisse par l’espoir.
Dans un an exactement, nous nous retrouverons ici, encore plus nombreux, toujours aussi jeunes, et nous nous dirons : « Quelle année ! » Et nous serons fiers. Parce que la fierté est notre moteur.
Et nous sommes déjà fiers, fiers d’être ce que nous sommes.
Vive la fierté, vive la République, et surtout, surtout vive la France !